En quoi consiste le pardon ?
   – C’est l’expression de l’amour envers autrui, même envers nos ennemis, et c’est un ordre de Dieu selon ce que Jésus dit :
   Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. (Matthieu 5: 43-45).
   – Le premier pas est d’accepter, de vouloir pardonner même si ça paraît impos­sible. Plus c’est difficile, plus le secours de Dieu est indispensable.

   Dans quels cas devons-nous pardonner ?
   – En général, lorsque nous avons été offensés, que nous nous sentons victimes de quelqu’un, lorsque ça nous coûte quelque chose : Perte d’argent ou d’êtres chers, du travail pour rien…
   – Dans tous les cas plus graves qui touchent notre chair ou ceux qui nous sont chers, ce qui nous cause de la souffrance physique ou morale.
   – Dans tous les cas qui touchent nos sentiments, à la suite d’évènements quel­conques, où nous ressentons de la contrariété, ou de l’amertume, ou de la haine, une idée de rancune ou de vengeance. Exemples : Tu m’as fait ceci, eh bien moi, je vais te faire cela… Tu ne l’emporteras pas au paradis ! (C’est celui qui pense ainsi qui n’ira pas au paradis.)

   Pourquoi pardonner ?
   – Pour ne pas être éternellement victimes, il nous est avantageux de pardonner les auteurs et les responsables de l’offense qui nous tombe dessus (du mal, de la souffrance, de l'injustice).
   – C'est un immense intérêt car ce serait une grande responsabilité de ne pas par­donner. Jésus nous avertit des conséquences :
   Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés, et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. (Jean 20: 23).
   Nos offenses à quelqu’un ou à Dieu, c’est notre péché. Si Dieu ne nous pardon­nait pas nos offenses, nous serions perdus, car nous sommes tous pécheurs. Jésus nous incite fortement à pardonner, sans quoi il n’y aurait plus de salut :
   Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous par­donnera aussi, mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. (Matthieu 6: 14-15).
   – C’est un commandement, un devoir.
   Lorsque quelqu’un pèche envers nous, nous devons le pardonner, comme ferait Dieu si le pécheur lui demandait pardon.
   Dieu pardonne aux pécheurs qui Lui confessent leurs péchés, qui se repentent et qui Lui demandent pardon. Qui de nous serait plus grand que Dieu pour avoir le droit de ne pas pardonner ?
   – Pour ne pas donner accès au diable.
   Quiconque n’exprime pas sa volonté de pardonner est donc pécheur parce qu’il désobéit au Seigneur, et, qu’il soit croyant ou non, se trouve ainsi sous la puissance du péché. De ce fait, Dieu est éloigné et l'ennemi peut agir librement.
   …ne péchez point… et ne donnez pas accès au diable. (Éphésiens 4: 26-27).
   Préserve ta langue du mal, et tes lèvres des paroles trompeuses. Éloigne-toi du mal, et fais le bien. Recherche et poursuis la paix. L'Éternel tourne sa face contre les méchants, pour retrancher de la terre leur souvenir. Quand les justes crient, l'Éternel entend, et il les délivre de toutes leurs détresses ; L'Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. Le malheur atteint souvent le juste, mais l'Éternel l'en délivre toujours. (Psaumes 34: 14-20).
   L'Éternel s'éloigne des méchants, mais il écoute la prière des justes. (Proverbes 15: 29).
   Car Dieu ne nous a pas appelés à l'impureté, mais à la sanctification. Celui donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Saint-Esprit. (1 Tessaloniciens 4: 7-8).
   Pour toute offense, tant que les auteurs et les responsables de cette offense ne sont pas pardonnés, la victime reste victime, et l'ennemi (la puissance des ténèbres) peut la frapper par toute sorte de maladie allant des simples troubles du comportement aux affections et afflictions les plus graves. Et ces droits se perpétuent chez les descendants de la victime, faisant ainsi de nouvelles victimes, beaucoup de victimes.
   Quand nous disons : "C'est trop, je ne peux pas lui pardonner, il faut qu'il paye pour ce qu'il a fait !" c'est qu’au fond de nous, dans nôtre âme, nous ne voulons pas lui pardonner. Mais Jésus a payé pour lui comme pour nous.
   C'est terrible d’être victime, oui, mais ça l’est encore davantage si nous ne par­donnons pas, et ça l’est également pour nos enfants et pour les enfants de nos enfants... Ces victimes restent des victimes tant qu’elles ne sortent pas du pouvoir de l’ennemi en se mettant sous la protection de Christ qui s’est fait malédiction pour nous. Sinon c’est jusqu’à quatre générations. (Deutéronome 5: 7-11).
   L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l'iniquité de son père, et le père ne portera pas l'iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. Si le méchant revient de tous les péchés qu'il a commis, s'il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas. (Éziéchiel 18: 20-21).
   Les mêmes droits de l’ennemi peuvent être ouverts par des paroles de malédiction prononcées volontairement ou non, par tout péché non confessé au Seigneur, donc non pardonné.
   Rappel : Toute désobéissance à la volonté de Dieu est péché : Manque d'adoration à Dieu, adultère, avortement, contraception, idolâtrie, infidélité (entre époux ou à Dieu), manger du sang (cru ou cuit), prière pour les morts, utilisation des services de l'ennemi (acuponcture, bouddhisme, cartomancie, catholicisme [à cause des abominations qui y sont pratiquées], chiromancie, homéopathie [effet placebo sous la puissance démoniaque], hypnose, idolâtrie, invocation, prière et culte pour les morts, jaïnisme, lévitation, magie, nécromancie, occultisme, radiesthésie, satanisme, scientisme, sorcellerie, spiritisme, vichnouisme, voyance, etc.). Utiliser les services de l'ennemi, c'est mépriser Dieu, c’est de l’adultère.
   Et l'Éternel dit à Moïse : Jusqu'à quand ce peuple me méprisera-t-il ? Jusqu'à quand ne croira-t-il pas en moi, malgré tous les prodiges que j'ai faits au milieu de lui ? (Nombres 14: 11).
   Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d'image taillée, de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements. Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. (Deutéronome 5: 7-11).
   Si l'on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l'avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs, répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? (Ésaïe 8: 19).
   – C'est indispensable de pardonner, non pour renoncer à connaître la vérité, non pour rester sous la domination de l'ennemi, mais pour lui couper sa force et pour accomplir l'amour de Dieu. Il n’y a pas à attendre que l’auteur de l’offense demande pardon, car en général il ne sait pas ce qu’il fait. Notre pardon ne lui sert de rien avant qu’il se repente et se convertisse, mais, pour ce jour-là, Dieu veut que par notre pardon, il puisse être libéré de la puissance de l’ennemi.
   Ce n’est pas parce que nous avons pardonné l’offenseur, que nous devons nous remettre sous son joug et être de nouveau offensés. Mais si ça arrive, que ce soit par obligation ou par inattention, nous devons pardonner sans limite.

   Conséquences du pardon
   – Notre pardon a une valeur juridique céleste mais n’empêche point sur terre l’accomplissement de la peine que l’offense ou iniquité mérite.
   – Lorsque nous exprimons notre volonté de pardonner, Dieu remplace en nous le souvenir obsessionnel de l’offense et les sentiments de rancune et de vengeance par une compassion pour l’offenseur. Ça peut prendre du temps, mais ça peut être immédiat. Il n’y a pas besoin d’oublier, Jésus a souffert le châtiment qui nous donne la paix. (Ésaïe 53: 5).
   Parce que nous avons l’amour de Dieu, nous nous aimons les uns les autres, et, bien que nous n’aimions pas le mal, nous aimons même les personnes qui nous font du mal car elles aussi sont victimes de l’ennemi. Nous prions pour elles, pour les amener à la délivrance, à la guérison. Mais les Pouvoirs publics devraient maintenir hors d’état de nuire celles qui sont dangereuses jusqu’à ce qu’elles soient guéries.
   – Chaque fois qu’une personne est délivrée d’un démon ou esprit impur, les moyens d’agir de l’ennemi sont réduits.
   – De même, à chaque personne qui se convertit en choisissant Jésus pour maître et en s’échappant de l’emprise du diable, celui-là a un serviteur et victime en moins ainsi que toutes les victimes que ce serviteur ne fera plus.
   – Dieu guérit ceux qui se repentent de leurs péchés, se convertissent ou se sont convertis, rarement les autres.
   Dieu ne guérit que suite aux prières d’enfants de Dieu, bien qu’il connaisse nos besoins, et que par Jésus-Christ :
   Car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez. (Matthieu 6: 8).
   Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. (Jean 15: 7).
   Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. (Jean 14: 13).
   L’enfant de Dieu ne demande rien qui ne soit pas la volonté de Dieu.
   En conséquence, les personnes qui ne sont pas enfants de Dieu ne peuvent pas faire tout le bien qu’elles pourraient faire ou engendrer si elles l’étaient. Alors, si nous ne croyons pas Jésus-Christ, si nous refusons de Lui faire confiance, si nous refusons de Lui donner notre vie et si nous refusons de nous soumettre à sa volonté, nous refusons ainsi de faire le bien que nous pourrions faire.
   Ne croyons donc pas que nous sommes bons, justes, et sauvés, mais re­con­naissons que nous faisons partie des méchants car, même si nous ne faisons pas nous-mêmes le mal, nous ne pouvons pas lutter contre parce que nous ne sommes pas enfants de Dieu et parce qu'ainsi la puissance de Dieu ne se manifeste pas par nous. Il n’y a que Jésus-Christ qui justifie et qui sauve des tourments du séjour des morts et de la seconde mort.

   Comment pardonner ?
   – Plus la souffrance est grande, plus il est nécessaire de s’impliquer et de s’ap­pli­quer à pardonner.
   – Alors, si nous avons été fortement blessés, demandons le secours de Dieu pour nous aider, pour accomplir le pardon nécessaire, pour guérir et cicatriser nos plaies, qu’elles soient morales ou physiques.
   – Pour avoir le secours de Dieu, il vaut mieux lui appartenir.
   On n’appartient à Dieu, on n’est enfant de Dieu que par la foi et la soumission à Jésus-Christ, en reconnaissance de son amour exprimé sur la croix :
   Jésus dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. (Jean 14: 6).
   Ce ne sont que les enfants de Dieu qui ont autorité sur les démons :
   Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons... (Ceux qui auront cru en mon nom, c’est en mon nom qu’ils chasseront les démons). (Marc 16: 17).
   Pour être enfant de Dieu, il faut être né de Dieu :
 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui (la semence de Dieu, c’est le Saint-Esprit ET la parole de Dieu) ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable (c’est ainsi qu’on les distingue). Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, ni celui qui n’aime pas son frère. (1 Jean 3: 9-10).
   – Dans le cas inverse, si c’est nous qui avons offensé quelqu’un, que cette per­son­ne ne veut pas nous accorder son pardon, ou que nous n’avons pas la possibilité de lui demander pardon, si nous nous repentons sincèrement de cette faute, même si ce n’est qu’une erreur, confessons-la au Seigneur et demandons-lui pardon. En Jésus nous avons un Avocat et Dieu plein d’Amour.

   Conclusion
   Vous comprenez maintenant pourquoi le monde va si mal, pourquoi il y a tant de maladies et de souffrance. C'est parce que l'iniquité s'accroit.
   Et, parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. (Matthieu 24: 12).
   Pour éviter ça, les gens du monde doivent se repentir de leurs péchés et se convertir pour vivre dans la justice de Dieu.
   Ce que je désire, est-ce que le méchant meure ? dit le Seigneur, l'Éternel. N'est-ce pas qu'il change de conduite et qu'il vive ? (Ézéchiel 18: 23).

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